Les autorités américaines de l’immigration ont entamé l’expulsion d’environ 12 migrants sud-asiatiques vers le Soudan du Sud, selon un document judiciaire déposé mardi et divers rapports. Cette action a immédiatement suscité une vive controverse juridique,les avocats des migrants contestant la légalité de ces expulsions.

Contestation juridique et ordonnance antérieure

Les avocats des migrants affirment que ces expulsions violent une ordonnance antérieure.ils se réfèrent à une motion d’urgence déposée le 7 mai, suite à des informations faisant état de projets d’expulsions vers la Libye et l’Arabie saoudite. Cette motion visait à empêcher toute expulsion vers des pays où les migrants pourraient être confrontés à des dangers ou à des traitements inhumains.

Arguments des avocats

La base de la contestation juridique repose sur l’argument que le Soudan du Sud, comme la Libye et l’Arabie saoudite, présente des risques significatifs pour la sécurité et le bien-être des migrants. Les avocats soutiennent que l’expulsion vers ces pays viole les obligations des États-Unis en vertu du droit international, notamment le principe de non-refoulement.

Contexte géopolitique et humanitaire

Le Soudan du Sud, en particulier, est un pays confronté à des défis humanitaires et politiques majeurs. Des années de conflit ont entraîné des déplacements massifs de population et une instabilité persistante. L’expulsion de migrants vers un tel contexte soulève de sérieuses préoccupations quant à leur sécurité et à leur capacité à subvenir à leurs besoins.

Réaction des autorités

Pour l’instant, les autorités américaines de l’immigration n’ont pas publié de déclaration officielle concernant ces expulsions. On s’attend à ce qu’elles présentent leurs arguments devant le tribunal pour justifier leurs actions et réfuter les allégations de violation de l’ordonnance antérieure.