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Content Writing Tips: Improve Your Skills & Productivity

Souvent mieux que la parole, la voix chantée permet à l’enfant de libérer et de sublimer ses émotions. Pour plusieurs chanteurs et chanteuses professionnels, déjà tout petits, leur voix a été un moyen d’aborder le monde.

Pour en parler, les invités sont Salif Keïta (chanteur et musicien), Zaho de Sagazan (auteure, compositrice, interprète), Jean-Baptiste Maunier (chanteur, Les choristes), René Simard (comédien), Tom Volf (réalisateur du documentaire Maria by Callas), Frédéric Adrian (biographe d’Aretha Franklin), Boucar Diouf (biologiste, océanographe et humoriste).

Zaho de Sagazan, la voix comme instrument

C’est un trop-plein d’émotions, adolescente, qui a permis à la chanteuse Zaho de Sagazan de trouver sa voix chantée. Elle commence à chanter vers 13 ans en imitant sa grande sœur et débute en même temps le piano. “On a toujours aimé faire du bruit de toute façon, s’exprimer. Donc le chant est arrivé assez naturellement. Et quand j’ai vraiment commencé à chanter pour moi, pour le plaisir, j’ai pris conscience que c’était un instrument et qu’il fallait le travailler.”

Elle ajoute qu’elle était très critique envers elle-même à l’adolescence, mais que la voix échappait à cela : “Dès que j’avais un moyen de critiquer mon corps ou ma personne en général, je sautais dessus. Je critiquais beaucoup mon corps, mon humour, etc. Je me trouvais nulle dans tout. Mais la musique, c’était différent. […] The voice, I immediately saw it as a possibility of working and therefore changing it. I haven’t seen it at all as a fatalistic thing, which is very pleasant when you are a teenager. […] I never doubted that I could work it all my life. I knew very quickly – because I had an artist dad – that we are not born talented, we become so and that the only way to become it, is to work, as Jacques Brel says so well ‘talent is sweat’. I sang badly, but it didn’t matter because I was going to sing well. “

Maria Callas, la voix pour l’amour de sa mère

Maria Callas croyait que tous les enfants devraient avoir des enfances merveilleuses. Ce ne fut toutefois pas son cas. Dans ses mémoires, la célèbre diva a écrit : “Je ne me souviens pas de jouets, d’une poupée ou d’un jeu favori, mais des chansons que je devais répéter et répéter encore jusqu’à l’ennui et surtout de la douloureuse sensation de panique qui m’envahissait quand au beau milieu d’un passage difficile, j’avais l’impression tout à coup de suffoquer et je pensais, terrorisée, qu’aucun son ne sortirait de ma gorge nouée et devenue sèche.”

La mère de Maria Callas ne l’aimait pas. Tom Wolf, réalisateur d’un documentaire sur la chanteuse, explique que sa mère l’avait inscrite dans des concours de chant pour enfant prodige, ce qui était très à la mode au début des années 1930. Elle avait alors remarqué que sa fille avait un talent et que son talent était reconnu. Leur relation s’est alors construite là-dessus. C’est un point fondamental parce que cette jeune enfant qu’est Maria Callas intègre dans son conscient d’enfant qu’elle est aimée quand elle chante, qu’elle est aimée quand elle fait de la musique et quand elle a du succès.

-> Pour en savoir plus, écoutez cette émission…

À écouter

En archives : Dalida, Nana Mouskouri, Stromae

Chansons diffusées :

Le petit bonheur / Félix Leclerc
Bambino / Dalida
Modern Love / Zaho de Sagazan
-O mio babbino caro / Maria Callas
La symphonie des éclairs / Zaho de Sagazan
C’est beau la vie / Nana Mouskouri
I Say a Little Prayer / Aretha Franklin
-Laissez-moi danser / Dalida
-Papaoutai / Stromae
Chérie / Salif Keïta
Africa / Salif Keïta
O nuit / Jean-Baptiste Maunier (Film Les choristes)
-L’oiseau / René Simard
-Vois sur ton chemin / Film Les choristes

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